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Petit tour de moto

OS, terminé.

Autre petit délire suite à une nouvelle demande de mon chéri... Etant motards tous les deux ce texte s'imposait à moi ...

 

Pas de rating minimum.

 

L'univers et les personnages m'appartiennent.


 

    Petit tour de moto

Shiroitora-lili

 

    Lorsque ce matin là il ouvrit les yeux, le soleil était haut dans le ciel. Il sourit. Enfin ! Enfin il allait pouvoir lui dégourdir les cylindres. Cela faisait plusieurs mois qu’il attendait ce moment. Il se leva. Il prit une douche revigorante puis prit un bon petit déjeuner. Il s’habilla. Un jean, un t-shirt. Regarda une nouvelle fois le ciel. Bleu. Plus l’heure arrivait, plus il s’excitait telle une puce. 

 

    Dans le placard de l’entrée de son domicile, il trouva la carte grise du super tanker ainsi que les clés. Il prit également un équipement digne des astronautes. Bottes, casque, blouson et gants renforcés.

 

    Il mit ses chaussures et prit le reste de son harnachement pour descendre au garage. Il ouvrit la porte d’un seul coup malgré son poids. Dès cet instant son regard pétilla. Dans cet antre de l’enfer,  il conservait quatre tonnerres mécanique. En général, il se demandait toujours lequel il allait prendre mais là il le savait. Le plus massif. Le plus puissant. Le sien. Il posa toute ses affaires délicatement sur la machine la plus éloignée de lui afin de lui facilité la sortie de celle qu’il voulait.

 

    D’abord, il sortit une énorme masse noire, avec des lignes rouge et grise. Cette machine était surnommée «  le Black Pearl », en référence au bateau dans le film « Pirates des Caraïbes ». Puis vint ensuite, sa « Grosse Dondon » comme il aimait l’appeler. Il mit le moteur en marche. Un bruit monstrueux s’échappait du pot d’échappement. Rien que ce son excitait davantage notre petit motard. Un motard oui ! Petit ? Cela restait relatif, car du haut de ses un mètre quatre-vingt et de son poids hors norme, il faisait bien plus peur qu’il ne le voulait. 

 

    Alors que le moteur vrombissait au ralenti, il contrôla la pression des pneus, rangea « Le Black Pearl », puis il s’équipa. Blouson, casque et gants. Il s’assura que le garage soit bien verrouillé puis fit le tour de sa «  patinette » - deuxième surnom de sa machine - afin de vérifier que tous les éclairages étaient opérationnels. 

 

    Un large sourire s’étendait sur son visage. Il était prêt. Il enfourcha sa monture mécanique, mit un coup de gaz. Le son qui se fit entendre aurait pu réveiller tout le quartier. En même temps, il débéquilla son engin, se positionna et attrapa les commandes. Il débraya puis enclencha la première vitesse. Son regard scintillait de plus en plus. L’excitation se lisait sur son visage. Il accéléra puis relâcha lentement l’embrayage et enfin, après plusieurs mois d’hivernage, la moto se mit en mouvement. 

 

    Au début, le motard était calme. Il laissait gentiment la machine se dégourdir les cylindres. Puis peu à peu, la vitesse augmenta, le grisant davantage. Après quelques kilomètres sagement effectués, il essora la poignée des gazes. Le bruit du pot d’échappement résonnait entre les montagnes avoisinantes. Le motard enroula les courbes de plus en plus en vite. De plus en plus « couché », à la manière des pros : en déhanchant. Dépassant les véhicules devant lui, cherchant d’autres motards pour s’amuser. 

 

    Sur son monstre mécanique, il changeait presque de personnalité. Son cerveau déconnectait. Cette petite balade intensive le revigorait. Les étincelles qu’il avait dans les yeux ne cessaient de s’accentuer.  Il revivait. Mais cette virée prit fin. Il arrivait au pied de son garage. Il coupa le moteur, descendit de sa moto et se déséquipa. Puis tranquillement, il alluma une cigarette. Il était détendu. Quelques instant plus tard, il rangea sa Grosse Dondon à sa place dans le garage, récupéra ses affaires puis rentra chez lui, serein…

 

Fin


 

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