L'enlèvement de Kaori
Fiction en six chapitres, terminée.
Kaori se fait kidnapper, mais est-ce à cause de son partenaire ou est-ce pour une autre raison? Que va t-il advenir de leurs sentiments suite à cette affaire?
Ryo / Kaori
Romance, hétéro, amité, action.
Rating : + 18ans
L'univers et les personnages appartiennent à Tsukasa Hôjô.
L'enlévement de Kaori
Shiroitora-lili
Chapitre 1
Un matin comme tous les autres à Shinjuku.
Kaori revenait de la gare et rien, pas de demande. Elle bougonnait, comme chaque jour. Deux mois, cela faisait deux mois que l’argent ne rentrait pas. Elle décida de passer au Cat’s pour se changer les idées et pour voir son amie Miki. Elle y but un café et discuta un moment de tout et de rien avec l’ex-mercenaire, puis elle décida de partir pour aller faire quelques courses. Faut bien se nourrir, pensa t-elle en soupirant.
Quelques heures plus tard Kaori rentrait chez elle. En montant les escaliers, elle sentit la présence de son partenaire. Quand la nettoyeuse entra, elle vit Ryô affalé dans le canapé devant un de ses magasines collector plein de miss mokkori. Ryô ne bougea pas, du moins c’est ce que la jeune femme pensa. En effet, le numéro un des nettoyeurs professionnel du Japon avait légèrement tourné les yeux vers elle, juste le temps de voir qu’elle était en colère de le voir là sans bouger alors qu’elle avait les bras chargés de sacs de courses. Il aimait la mettre en colère, pourquoi ? Il ne le savait pas lui-même ! Il eut le temps de la détailler : elle portait une mini jupe blanche, un top noir, une chemise blanche dont les boutons étaient restés ouverts et nouée à la taille. Kaori est magnifique, pensa Ryô.
Kaori, lassée des frasques de son coéquipier, lui demanda si c’était trop demandé d’avoir un coup de main. Ryô fit mine de n’avoir rien entendu et ne prit pas la peine de répondre. Il prit un air de pervers et de débile avec de la bave aux lèvres et se mit à glousser bêtement devant la page centrale de sa revue. Cela exaspéra encore plus la jeune femme.
Elle alla dans la cuisine pour ranger les provisions puis prépara le déjeuner du goinfre qui lui servait de partenaire. Ryô l’entendait s’affairer dans la cuisine et le fait qu’il entende tout ce raffut lui confirmait qu’elle était en rogne. Une bonne demi-heure plus tard, la table était mise et le repas servi.
— RYÔ…. A TABLE ! ! ! !
Ryô accourra en criant qu’il avait très faim et qu’il était temps. Kaori lui lança alors une massue de milles tonnes et le nettoyeur se retrouva encastré dans le mur. Après avoir reprit forme humaine, il s’assied à table et englouti le déjeuner.
— Il faudrait qu’un jour tu t’améliores si tu veux trouver un mari ! ! fit Ryô en se goinfrant.
— Cela ne t’empêches pas de tout dévorer pourtant ! ! ! reprit Kaori sur un ton dur et froid.
— Faut bien que je me nourrisse quand même ! ! termina t-il avec un sourire narquois.
Kaori se leva alors brusquement en mettant les mains à plat sur la table. Ses sourcils étaient froncés, elle serrait les dents, et elle jeta un regard tranchant sur Ryô. Elle débarrassa la table et fit la vaisselle. Pendant ce temps, Ryô l’observait sans un mot. Il savait qu’il avait encore été trop loin, mais il ne pouvait pas s’en empêcher. Cela le rendait malheureux de faire autant souffrir sa partenaire. Elle ne méritait pas ça ! Il souffrait avec elle mais elle l’ignorait. Il quitta la pièce avant que Kaori n’ait terminé sa tâche. Quand il eut quitté la cuisine, la jeune femme laissa couler des larmes. Elle en avait assez de tous ces non-dits, de ces pas en avant puis de ces retours en arrière. Elle était fatiguée.
Ryô était sur le toit, perdu dans ses pensées. Il ne songeait qu’à elle, son ange, Sa Kaori. Il savait ce qui pourrait la rendre heureuse mais il ne pouvait pas, il ne devait pas…. Il la vit alors quitter l’immeuble, elle se dirigeait vers le Cat’s. Elle allait sûrement voir Miki pour parler de lui, pensa t-il. Ryô redescendit dans l’appartement.
Kaori marchait sur le trottoir, tête baissée, elle reniflait et essayait de sécher ses larmes. Elle entendit un crissement de pneu près d’elle, elle releva la tête et vit qu’une voiture s’était arrêtée à sa hauteur. Elle savait ce qui allait arriver et soupira. Deux hommes baraqués descendirent de la voiture et s’approchèrent de la nettoyeuse. L’un d’eux la bloqua en lui tenant les bras, tandis que l’autre lui appliqua un coton imbibé de chloroforme sur le nez et la bouche. Kaori s’endormit presque de suite. Les deux malfrats la mirent dans la voiture où un troisième homme redémarra en trombe.
Un des indiques de Ryô qui traînait dans le quartier vit toute la scène. Il téléphona au nettoyeur pour l’en informer. Mieux valait être de son côté que contre lui, pensa l’indic.
Chez City Hunter, le téléphone sonna. Ryô décrocha, il ne savait pas encore que cet appel changerait sa vie.
— Saeba !
— Salut Ryô, c’est OKADA Yôji.
— Yôji ? ? Qui a t-il ? Ca te ressemble pas de m’appeler comme ça ! ! !
— Je viens de voir ta partenaire….
— Kaori, oui et alors ?
— Elle s’est faite enlever par trois costauds qui……
— QUOI ? ! ! ! Où ? Qu’as-tu vu ?
— Si tu me laissais parler, tu le saurais déjà, Ryô ! !
— Accouches et vite si tu ne veux que je me fâche ! ! !
— Ok, ok ! ! Ca va t’énerves pas.
— YÔ…JI ! ! !
— C’était à deux rues de chez toi, une voiture noire, une grosse berline.
— Tu as noté la plaque ?
— Oui biensûr………
— ET TU ATTENDS QUOI, LA ? ? ? ?
— Du calme Saeba, t’as de quoi noter ?
— Ouais, magnes toi ! ! !
— Shinagawa/ 350/ TSU/ 28-21
— ..Bip, bip, bip…
— Sa…Saeba ? ? ? Pfff, il a raccroché !
Après avoir raccroché, Ryô appela Saeko afin de lui donner rendez-vous au parc, lieu habituel de leur rencontre. Il fut convenu qu’ils s’y verraient dans vingt minutes. Puis, Ryô appela Mick et Umibôzu pour leur dire qu’il serrait au Cat’s d’ici une heure et qu’il avait besoin d’eux. Le nettoyeur avait si vite réagit à l’annonce de l’enlèvement de sa partenaire qu’il n’avait pas vraiment réalisé. Quand il posa le combiné du téléphone après avoir appelé ses amis, Ryô se mit à trembler, ses jambes ne le portaient plus. Jamais cela n’était arrivé auparavant, alors pourquoi ? Il avait un sale pressentiment, cette fois, Kaori risquait sa vie. Il en était sûr ! Qu’adviendrait-il de lui s’il arrivait quelque chose à son ange ? Il se secoua la tête pour enlever toutes ces pensées morbides de son crâne, il n’avait pas le temps pour ça !
— Kaori…murmura t-il, je te promets de te retrouver et de faire payer ces salauds ! ! ! Ryô serra les poings.
Vingt minutes plus tard au parc :
— Salut Ryô, qu’est-ce qui se passe pour que tu veuilles me voir si vite ? Tout va bien ? interrogea l’inspectrice.
— Peux-tu me trouver des infos grâce à ce numéro de plaque ?
— Oui biensûr ! Tu es sur une affaire ? Kaori a accepté une cliente, cela ne lui ressemble pas ! ! ! fit Saeko en lui souriant.
— Fais vite, Saeko !
— Ryô ! ? Qui a t il ? Tu es bizarre aujourd’hui !
— ……
— Très bien, ça vaut au moins cinq coups, ça, comme service ! ! reprit l’inspectrice en lui faisant un clin d’œil.
— Je veux bien annuler toutes tes dettes si tu me trouves ces renseignements.
— Toutes mes dettes ? C’est Kaori …c’est ça ? Que lui est-il arrivé ? Saeko était vraiment inquiète pour le coup.
— Elle a été enlevée, il y a une demi-heure, et…….
— ….
— J’ai un sale pressentiment !
— Et toi, comment tu te sens ?
— Appelle-moi quand tu auras mes infos. Je serai au Cat’s.
Ryô fit un signe de la main à Saeko pour lui dire au revoir et tourna les talons, laissant l’inspectrice avec ses questions mais elle avait l’habitude avec Ryô. Elle le connaissait suffisamment bien pour voir qu’il était inquiet, bien plus qu’à l’accoutumé. Elle retourna au poste de police et chercha les renseignements pour son ami. Sur le chemin qui devait l’emmener au Cat’s, Ryô interpella discrètement certain de ses contactes pour leur poser des questions. Mais rien, aucun de ces indics ne savaient quelques choses. C’est dépité qu’il arriva au Cat’s. Miki était derrière le bar avec son géant de mari. Le nettoyeur ouvrit la porte, et pour une fois n’essaya pas de voler un « bisous » à la barmaid. Umibôzu et sa femme en tombèrent à la renverse.
— Saeba, tout va bien ? demanda Miki.
— Ryô ? Qu’est ce qui se passe ? l’interpella Umi.
Ryô n’arrivait pas à répondre. Il était en fait bien plus anéanti qu’il le pensait. Il se tourna vers ses amis, c’est à ce moment là que Mick fit son entrée. Quand celui-ci sentit l’aura tourmentée de son compère, il ne pensa pas non plus à chercher par tous les moyens à sauter sur l’ex-mercenaire ! Les trois amis de City Hunter se regardèrent. Le regard de Ryô était éteint, vide et empli de peur.
— Ryô ? ! Qu’est ce qui se passe ? demanda Mick.
— C’est Kaori…….
— Quoi ! Mais qu’est-il arrivé à Kaori ? Saeba, dit-nous à la fin ! ! implora Miki.
— Elle a été enlevée tout à l’heure et je n’ai que peu d’infos. Saeko est sur le coup.
— Enlevée, ma douce Kao, enlevée et toi tu es là et tu fais rien ? ? ? s’énerva Mick.
Ryô serra les poings, dans un sens l’Américain n’avait pas tort, mais quoi faire ?
— Sûrement encore un gus qui veut se faire le numéro un ! As-tu reçu un appel ? interrogea Umi.
— Non pas d’appel ! Umi peux-tu faire le tour de tes indics pour voir si l’un d’entre eux a des infos ?
— J’y vais de suite, je te tiens au courant.
— Et moi ? demanda Mick.
— Nous, on attend des nouvelles de Saeko, d’Umi et de mes indics et on ira récupérer ma partenaire !
— Très bien, faisons ça ! Mick était déprimé de devoir rester là mais il savait aussi que Ryô avait raison.
Miki avait servi plusieurs cafés aux nettoyeurs. Ryô tournait en rond. La mercenaire se faisait du sang d’encre, elle attendait le retour de son mari, impatiente comme les autres.
— Si jamais il lui arrive quelque chose, je ne te le pardonnerais jamais Ryô. Tu entends ? ? pesta Mick.
— Tu crois que ça me touche pas ? Hein ! Mick ? Tu crois que je me fiche de ce qui peut lui arriver ? cria Ryô.
— En même temps tu n’as pas fait grand chose pour la sauver. Tu ne fais qu’attendre des infos qui n’arrivent pas !
— Tais-toi ! Tu ne sais pas ce que…….
— Ce que quoi ? HEIN ! RYÔ ? ? Quoi ?
— Ce que je ressens………. murmura Ryô.
— Que veux-tu dire ? questionna Mick avec un léger rictus. Il venait de comprendre ce que son ami n’arrivait pas dire et voulait lui forcer la main pour le soulager un peu.
— Laisse-moi ! implora le Japonais.
— Non, je te laisserai pas. Parle-moi Ryô !
La porte du Cat’s s’ouvrit à cet instant, Mick se secoua la tête, encore raté pensa t-il. C’était Saeko qui arrivait. Elle expliqua à ses amis qu’elle voulait leur donner les infos de vive voix. Elle raconta alors que la voiture appartenait à un riche homme d’affaire qui vivait dans un quartier chic de Tokyo et qui avait une entreprise d’import-export à Shinagawa près du port. Cet homme faisait l’objet d’une enquête de police. Ryô était impatient mais il laissait terminer l’inspectrice. Elle continua ses explications.
— Mes collègues des mœurs pensent qu’il est impliqué dans un trafic de vente de femmes. Les jeunes femmes sont kidnappées, puis emmenées on ne sait où, droguées à l’héroïne, puis vendues quand elles ne meurent pas d’overdose ! Je suis désolée Ryô, ce ne sont pas de bonnes nouvelles. Ton intuition est bonne, une fois encore ! !
— Merci Saeko, où peut-on trouver cette ordure ? interrogea Ryô.
— Il s’appelle MAEDA Fumiaki, c’est le PDG de MAEDA Corporation. Tiens, voilà les adresses de chez lui et de son building.
Saeko tendit un morceau de papier à son ami.
— Près du port, hein ! ? Pratique pour le transport, ajouta Mick.
— Et la prochaine livraison est pour demain soir, sur un cargo : le «KORNEPHOROS». C’était le mercenaire, il avait fait vite et avait des informations complémentaires. Il a aussi des entrepôts sur le port. Mes indics m’ont dit de nous intéresser particulièrement au numéro 43, ajouta Umibôzu.
— Umi ! ? Que veux-tu dire ? implora sa femme qui s’inquiétait ferme pour sa meilleure amie.
— On y va ! ajouta Mick mais Ryô avait déjà quitté le café.
L’Américain et Umibôzu rattrapèrent le numéro un du Japon.
— Ne crois pas y aller seul, lui dit alors Umi, je l’aime bien la petite…. termina t-il en rougissant.
Ryô remercia ses amis en hochant la tête. Tous trois se rendirent dans un premier temps dans l’armurerie de City Hunter pour prendre toutes les armes dont ils auront besoin et prirent la route pour aller délivrer Kaori et les autres femmes prisonnières de ces minables.
Pendant ce temps : (flash back)
Kaori marchait sur le trottoir, tête baissée, elle reniflait et essayait de sécher ses larmes. Elle entendit un crissement de pneu près d’elle, elle releva la tête et vit qu’une voiture s’était arrêtée à sa hauteur. Elle savait ce qui allait arriver et soupira. Deux hommes baraqués descendirent de la voiture et s’approchèrent de la nettoyeuse. L’un d’eux la bloqua en lui tenant les bras, tandis que l’autre lui appliqua un coton imbibé de chloroforme sur le nez et la bouche. Kaori s’endormit presque de suite. Les deux malfrats la mirent dans la voiture où un troisième homme redémarra en trombe.
Les trois hommes étaient satisfaits, ils avaient pu enlever la jeune femme sans problème. C’était la dernière de la liste pour la livraison du lendemain soir. Il fallait faire vite, elle devait être prête à temps. Quelques minutes plus tard, la voiture arriva au port près d’un entrepôt qui semblait bien gardé.
— Eh ! ! Ritsuo aide-moi, on va mettre la fille avec les autres et on va commencer les injections.
— Ok ! Kei.
— Elle ressemble pas aux autres nanas ! Elle n’est pas si belle que ça ! Pourquoi le boss la voulait, elle ?
— Tu as de la merde dans les yeux ou quoi ? Regardes ces formes et la longueur de ses jambes. En tout cas, moi j’en ferai bien mon quatre heures ! Ha ! Ha ! Ha ! !
— Déconne pas, le patron te tuerait si tu touchais à sa marchandise ! ! !
— Oui, je sais….
Les deux hommes transportèrent Kaori dans l’entrepôt. Celle-ci commença alors à se réveiller. Elle voulait se débattre mais elle était si faible…. Elle se mit à penser à Ryô, et encore une fois se dit qu’elle ne faisait pas une bonne partenaire, que peut-être elle devrait quitter ce boulot. Elle se secoua la tête pour chasser ses idées noires.
— NON ! ! se dit-elle. J’ai ma place près de Ryô. Je suis sa partenaire, je suis la moitié de City Hunter ! Ces mots lui donnèrent du courage, pourtant…….
Kaori se trouvait à présent dans une cage avec cinq autres femmes d’environ son âge. D’un coup, la nettoyeuse comprit que pour une fois ce n’était pas pour piéger Ryô qu’on l’avait kidnappé. En regardant autour d’elle, elle vit plusieurs cages comme celle dans laquelle elle se trouvait. Il y avait cinq à six femmes par cellule, et ne semblaient pas en forme. L’entrepôt semblait grand, il y avait peu de clarté et les néons n’étaient allumés qu’un sur deux. Il y faisait sombre, c’était lugubre.
Tout à coup, un homme pénétra dans la cellule où elle se trouvait. Le geôlier se saisit de Kaori et lui fit une injection. Elle était encore sonnée à cause du chloroforme et ne put donc se défendre comme elle l’aurait voulu. Après l’injection du produit, dont elle ignorait tout, elle se sentit vraiment bizarre. Tout tournait autour d’elle, et tout paraissait lent. Elle se sentait comme sur un nuage. Cet état empira et la jeune femme ne savait pas quoi faire. Elle ne pouvait réagir. Une heure plus tard, le même homme revint pour lui refaire une autre injection. Kaori commençait à comprendre, il voulait la rendre dépendante à la drogue, mais pourquoi ? Toutes les autres femmes reçurent également une injection en même temps que Kaori. Elles avaient en moyenne une injection d’héroïne par heure, et la dose augmentait eu fur et à mesure.
— Pardonne-moi Ryô, je n’ai pas su me défendre, sauras-tu me retrouver à temps ? pensa Kaori.
Dans le bureau de l’entrepôt :
— Alors Kei ! Tout se déroule comme prévu ?
— Oui M. Maeda. On vient de faire la deuxième injection à la dernière fille. Elle sera prête à temps pour l’embarquement demain. Et les autres filles sont presque prêtes, plus qu’une injection.
— Bien, bien ! ! Parfait, toi et tes hommes avaient fait du bon travail.
— Merci monsieur.
— Je rentre chez moi, j’ai un dîner important ce soir alors ne me déranges qu’en cas d’urgence. C’est comprit, Kei ?
— Très bien M. Maeda.
— Que tout soit prêt pour vingt heures demain !
— Bien.
M. Maeda quitta l’entrepôt et le port pour rentrer chez lui.
Une troisième injection fut faite à Kaori qui sombrait peu à peu dans la dépendance. Elle n’avait presque plus de réaction et n’arrivait même plus à penser. Malgré cela parfois, la nettoyeuse avait des moments plus lucides que d’autres. Dans ces moments, elle essayait d’analyser la situation pour éventuellement trouver une solution. Mais elle n’était pas seule, il y avait des dizaines de femmes droguées avec elle et il fallait qu’elle en prenne compte. Il fallait qu’elle sorte de là, elle ne pouvait compter que sur elle. Ryô ignorant tout, il ne pourrait pas venir la sauver.
Elle se souvint alors que dans sa boucle de ceinture, Ryô y avait placé un petit canif. Elle s’en saisit et essaya de déverrouiller la porte comme il le lui avait montré. Elle réussit. Alors en faisant le moins de bruit possible, elle sortit de sa cage. Mais une des captive cria et donna l’alerte. La jeune femme, visiblement en manque, pensa qu’en donnant l’alerte elle aurait droit à une dose. Plusieurs gardes arrivèrent dans l’entrepôt et virent qu’une cellule était ouverte et qu’il manquait une des filles. Comment cela pouvait-il être possible ? s’interrogèrent les gardes. Les femmes sont droguées et peu de femmes seraient capables d’un tel exploit même avec un esprit clair. Plusieurs hommes se lancèrent à la poursuite de Kaori qui se cachait de manière habile. Mais la drogue était un ennemi difficile à contenir surtout quand on n’avait pas l’habitude. Elle fit alors une erreur qui indiqua sa position aux malfrats. L’un d’eux oubliant les ordres de ne blesser aucune femme, tira sur la nettoyeuse. Il l’a blessa à l’épaule. Elle s’écroula au sol et les hommes de main de Maeda la retransportèrent dans sa cage.
— Tu es fou d’avoir tiré sur la nana, le chef va de descendre ! !
— Elle allait s’enfuir, fallait faire un truc…
— Qui a blessé la rouquine ? interroge Kei.
— C’est moi, monsieur ! Elle allait s’enf….
Ikuto ne put finir car Kei l’en empêcha en lui tirant une balle dans la tête.
— Que cela vous serve de leçon ! ! s’écria Kei.
Il semblait à Kaori que cela faisait des jours qu’elle était là. Elle aurait tant voulu revoir Ryô avant de mourir. Elle se sentait mourir, elle voulait mourir pour ne plus souffrir à cause des injections et surtout à cause de cette blessure qui saignait fortement. Elle vit son geôlier encore une fois pénétrer dans cette cage, elle savait qu’il venait lui faire une autre piqûre, une fois encore elle voulut se débattre mais en vain, elle était bien trop faible. Elle reçut également des soins sommaires pour sa blessure.
— Ryô, pardon…………. murmura la nettoyeuse. Non ! Je ne dois pas abandonner. Ryô, aide-moi….
Kaori se ressaisit et essaya de réfléchir.
— Ils nous droguent mais pourquoi ? Pour ne pas qu’on se défende. Oh non ! ! ! Ils vont nous………nous…. vendre. Kaori pâlit, bien qu’elle ait déjà perdu ses couleurs. Ryô, dépêches toi de nous trouver. Je t’en prie fais vite mon amour, je ne veux pas mourir. A ces mots, elle se sentit rougir légèrement et elle se promit d’essayer de parler de ses sentiments à Ryô dès que cette histoire serait terminée.
Fin du flash back.
A suivre…..
Commentaires
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- 1. Merlo Le 22/05/2020
Salut toujour moi je ne peux pas m'empêcher de lire. Je voudrais savoir si tu ne pense pas d'écrire mais en livre merci encore bonne soirée-
- shiroitora-liliLe 23/05/2020
Salut à toi , Ravie de voir que tu sois encore dans le coin et que cette fanfiction te plaise autant ^^ Tu me demandes si je vais écrire un livre ?
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- 2. Merlo Le 02/01/2019
Je ne me lasse pas de lire j adore y en a que je trouve pas la fin c dommage c pas grave merci et encore merci-
- shiroitora-liliLe 03/01/2019
Salut Merlo, merci de passer encore par ici et de laisser une trace de ton passage ;) C'est vraiment étonnant que tu n'aies pas la fin de certaine histoire… Je te contacte par mail, afin que ce soit plus simple de résoudre le problème ^_^ a bientôt Shiro ^_^
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- 3. Merlo Le 01/11/2018
Salut je ne me lasse pas de lire et relire j adore y a t il une suite je n'ai pas pu lire depuis le début du vous pouvez me dire comment faire merci merci-
- shiroitora-liliLe 02/11/2018
Tu n'as pas lu le début ? Pourtant tout est là… Lorsque tu te trouves sur la page d'accueil du site, à gauche dans le menu cliques sur "City Hunter" et ensuite cliques sur l'histoire de ton choix, et là tu es sur le premier chapitre ( c'est pareil pour toutes mes fics), en bah de chapitre il y a une pagination il suffit de cliquer sur > pour aller au chapitre 2 ou sur >> pour aller au denier chapitre… Je ne sais pas si c'est ce que tu voulais dans le cas contraire, n'hésite à pas ne recontacter par le menu contact. :) En tout cas, grand merci à toi pour tes lectures et pour tes commentaires… ça me fait plaisir ;) Si tu aimes City Hunter, par contre je n'ai pas d'autres histoires que les 4 qui sont publiées ici ^_^ A bientôt Shiro
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- 4. Julie Le 21/05/2018
Cool la fanfiction!!!-
- shiroitora-liliLe 30/05/2018
Bonjour Julie ^^ Merci beaucoup d'être passer par ici pour lire l'une de mes fanfictions et pour avoir laisser une trace de ton passage. Je suis ravie que cette petite histoire t'aie plu. Par ailleurs, désolée de ne publier ta review et y répondre que maintenant. Manque de temps ;) Au plaisir de te recroiser dans le coin :) Bye Shiro
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